Mathieu Mansouri, conseiller Les Générateurs en Nouvelle-Aquitaine participe à un travail d’échange et d’interconnaissance avec les UDAP de la région, l’architecte des bâtiments de France (ABF), le CAUE et le PNR du Marais Poitevin.
Il est notamment intervenu pour 4 journées de formation à destination des UDAP, c’est à dire des services qui donnent un avis sur les autorisations d’urbanisme, notamment pour les installations photovoltaïques, à proximité des bâtiments protégés au titre du patrimoine. L’objectif était de sensibiliser les services instructeurs au rôle des énergies renouvelables dans la transition énergétique mais aussi partager les difficultés concrètes : référentiels assurantiels, règles des services incendie, exigences techniques, etc.
Par ailleurs, les différents échanges entre les structures ont démontré la nécessité d’échanger sur des cas concrets pour s’imprégner de la culture professionnelle de uns et des autres. Pour ne donner qu’un exemple, l’insertion architecturale ne signifie pas la même chose pour un ABF et pour un technicien du photovoltaïque : pour le premier il s’agit d’assurer une meilleure intégration du photovoltaïque dans le projet architectural tandis que pour le second, ce terme renvoie au fait que les panneaux assurent une fonction d’étanchéité. Également, les discussions ont aussi permis de mettre le doigt sur le rôle joué par les services instructeurs dans la lutte contre les éco-délinquants car ils sont en première ligne pour instruire des dossiers dont la qualité laisse parfois à désirer.
Pour conclure, le constat partagé est que la transition énergétique et la protection du patrimoine invitent l’un comme l’autre à se projeter à des échéances de temps long (a minima 2050) et qu’il est donc important d’avoir une gestion souple et partagée des évolutions à mettre en place, en particulier pour des questions d’acceptabilité.
Crédits photo : association EnergETHIC